Conseils d’écriture

Les étapes suivantes sont constituées d’une suite de conseils pragmatiques. Il est néanmoins nécessaire de se renseigner plus profondément sur le genre que vous choisirez avant de commencer.

Ce qu’il y a d’essentiel et de commun à toute écriture, c’est l’idée !
Il faut qu’elle soit bonne, réalisable et efficace et qu’elle fédère le groupe.
Ne pas se lancer dans des choses trop compliquée au début, éviter les effets spéciaux et les figurations trop nombreuses. Cela ne représenterait que de difficultés supplémentaires dont vous hériterez au bout du compte.
L’idée peut être développée à travers trois grands types de réalisations :

* La fiction
* Le reportage / le documentaire
* Le film d’animation


La fiction

En fiction, l’idée devient histoire. Elle comporte nécessairement un début, un milieu et bien sûr une fin.
Veiller à ce qu’il ne manque aucune partie ou qu’elles ne soient pas disproportionnées !

À travers l’écriture on détermine une époque, un lieu, une durée pour organiser une « action » avec des personnages. Toujours éviter les situations trop compliquées où vont se mélanger costumes, reconstitutions historiques et parfois même effets spéciaux. Tout cela sera possible lorsque l’on maîtrisera les notions fondamentales du tournage et du montage en équipe.

Lorsque l’on choisit un ou plusieurs lieux de tournage, il faut en planifier leurs disponibilités et envisager les différents dérangements liés au lieu même. Prévoir aussi des lieux de repli en cas de contrariétés météorologiques ou de problèmes imprévus. Plus il y aura de lieux différents, plus il y a aura de déplacements et d’intendance à prévoir. À vous de trouver le juste milieu.

L’histoire peut nécessiter des personnages. Il faudra alors attribuer les différents rôles à des acteurs qui ne seront pas professionnels. Attention à ne décevoir personne par le manque de crédibilité de certaines interprétations. Éviter les écarts trop grands entre le personnage et l’enfant qui le jouera. Vous pourriez basculer dans une parodie sans vous en apercevoir.

Ensuite, il faut parfois prévoir costumes, tenues et accessoires à conserver précieusement pour les tournages. Attention aussi aux anachronismes ! On ne porte pas de montre lorsqu’on joue un personnage médiéval par exemple. Veiller enfin à ce que les enfants ne changent pas radicalement de coiffure pendant la période du tournage alors que l’histoire ne le nécessite pas…

Synopsis
Scénario
Story-board
Dialogues


Le reportage / le documentaire

Le documentaire se distingue du reportage par sa subjectivité et sa durée, entre autres. Ils ont en commun la nécessité de déterminer un sujet.
Il doit être réalisable, utile et intéressant pour le plus grand nombre. Il faut veiller à ce que le lieu de tournage et les contacts (interviews) soient accessibles dans vos conditions d’horaires et grâce aux moyens de transport mis à votre disposition.

Une très bonne connaissance du sujet sera nécessaire pour éviter toute difficulté de compréhension et de maîtrise par les enfants lors du tournage et du montage. Après une sérieuse et solide prise de contact avec les personnes les plus disposées à aborder votre sujet, il faut déterminer une liste de questions à leur poser. Elles doivent aborder l’essentiel et permettre à l’interviewé de faire avancer le sujet.

A éviter les questions fermées (qui ne nécessite qu’un « oui » ou un « non » en réponse) et se limiter à 5 ou 7 questions par contact. Les réponses constitueront le plus long du travail de montage et cela pourrait devenir laborieux si la personne en face est loquace.

Connaître l’orthographe exacte des nom, prénom et fonction des personnes qui apparaîtront à l’image. Ces informations seront nécessaires au moment du montage.
Envisager que le reportage ne dépassera pas les 5 minutes lors de sa diffusion alors qu’un documentaire plus étayé devra atteindre une durée que vous jugerez supportable par le grand public.

Fiche de synthèse
Story-board
Feuilles des questions


Le film d’animation

Pour commencer un film d’animation, il faudra prévoir un caméscope ou un appareil photo numérique dont les réglages sont débrayables en manuel, un banc titre pour un film d’animation en 2 dimensions (à plat), un pied photo pour y fixer l’appareil ce qui permettra de travailler l’animation en 3 dimensions (profondeur de champ). Bien sûr un logiciel informatique adapté peut faciliter la tâche (Stop Motion Pro (PC) ou I StopMotion (MAC), Photoshop, Adobe Premiere...).

Après avoir écrit une histoire qui se rapprochera plutôt du sketch puisque l’animation pour être efficace doit avoir une histoire courte, il faudra déterminer la matière à manipuler. Ce ne sont pas les possibilités qui manquent. Vous pourrez alors choisir parmi du découpages, de la plasticine (meilleure que la pâte à modeler), de l’aluminium, du coton, des matières alimentaires etc. Les possibilités sont infinies.

Bien envisager l’ensemble de l’histoire avec la même matière et surtout se prémunir d’éventuelles impossibilités. Le décor doit être bien fixé et aucune modification ne sera permise au cours du tournage sauf si l’histoire le permet. Plusieurs décors sont possibles mais il faut en limiter le nombre car cela peut exiger trop de travail. Penser à varier les cadrages et les échelles de plan au sein d’un même décor est une solution efficace.

La réalisation nécessitera des bruitages et une sonorisation qui seront apportés au film lors du montage.

Light Dark

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